A quoi faire attention pour bien choisir sa résidence secondaire

Les Belges ont une brique dans le ventre…

Et cela ne se limite pas à leur résidence principale.

En effet, un million de Belges possède une deuxième résidence que ce soit en Belgique ou à l’étranger.

Bientôt vous ?

Voici quelques conseils pour éviter d’avoir des mauvaises surprises :

  1. L’achat

C’est la dépense la plus importante d’une résidence secondaire.

En Belgique, le coût d’un achat se situe entre 199.000 euros et 249.000 pour une maison 3 chambres ou un appartement selon sa localisation.

Il est évident que le coût sera plus élevé à la Côte Belge ou dans les Ardennes qu’à la campagne ou en pleine ville.

L’Espagne qui est la première destination étrangère dans l’achat des résidences secondaires pour les belges offre un marché immobilier plus abordable avec une moyenne de 177.000 euros.

Pour s’offrir une résidence secondaire en France, il faudra compter 251.000 euros de moyenne, toujours selon la localisation.

2. Les droits d’enregistrement

En Belgique, les droits d’enregistrement sont de 12,5 % en Wallonie et à Bruxelles et de 12 % en Flandre du prix d’achat de la seconde résidence.

En Espagne, les droits d’enregistrement sont entre 6 % et 10 % selon la localisation du prix d’achat de la seconde résidence.

En France, les droits d’enregistrement sont de 7,5 % du prix d’achat de la seconde résidence.

3. Les coûts fixes

On l’oublie parfois, mais une seconde résidence engendre les mêmes coûts qu’une résidence principale à savoir l’eau, le gaz, l’électricité, la collecte des déchets, les assurances.

4. Les coûts variables

Aux frais fixes, il faut ajouter les coûts variables tels que les frais de rénovation, d’entretien, de copropriété si le bien est situé dans un village de vacances.

Par ailleurs, si vous louez votre bien périodiquement, il vous faudra prévoir les frais de gestion pour l’accueil des vacanciers surtout si votre bien se trouve à l’étranger, les frais de surveillance et d’entretien de votre bien.

5. La fiscalité

Comme pour une résidence principale, si vous avez une seconde résidence en Belgique, vous devrez vous acquitter d’un précompte immobilier chaque année.

La différence est qu’il n’est pas possible de réduire le précompte en cas d’enfants à charge, … car cela est réservé à une résidence principale.

En Espagne, le précompte immobilier, appelé « ibi »,oscille généralement entre 300 euros et 700 euros en fonction du type de bien, de la région et de la commune.

En France, le précompte immobilier, appelé « taxe foncière » est en moyenne de 849 euros.

Attention, vous devez déclarer dans votre déclaration le fait d’avoir une seconde résidence. De même, vous devez remplir les revenus locatifs de cette seconde résidence qu’elle soit louée ou non. Le montant des revenus locatifs en cas de non location est un forfait de 6.000 euros.

Vous serez donc imposés à la fois en Belgique mais aussi dans le pays de l’acquisition du bien, vous aurez donc une double imposition mais vous aurez une réduction d’impôt de 50 % dans la déclaration belge.

6. La taxe locale

Si vous achetez un bien à la Côte Belge, vous devrez débourser 1.000 euros par an comme taxe sur les secondes résidences.

Les propriétaires de seconde résidence sont montés au créneau car les résidents permanents, eux ne paient pas cette taxe mais bénéficie des mêmes infrastructures alors que eux n’utilisent ces infrastructures qu’une partie de l’année.

Cette taxe a été jugée illégale par plusieurs instances ces dernières années mais des décisions de justice ont néanmoins permis leur maintien.

Donc pour l’instant, elle est toujours redevable.

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